Construit par le roi Hérode le Grand en 40 avant notre ère, le parc national Hérodion est un site archéologique impressionnant, contenant les vestiges d'un palais fortifié et d'une petite ville. Connu sous le nom de «Montagne des Francs» et «Jabal al-Fourdis», le palais a été construit au bord d'un désert après que la montagne adjacente fut partiellement détruite par l'armée d'Hérode. Sa forteresse était la plus haute de la région et donc un endroit sûr pour protéger la vallée et son royaume. Hérode était un maître d'œuvre et remplit la région de beaux jardins, de quartiers d'habitation extravagants et de remparts très fortifiés. Lorsque les Juifs se rebellèrent contre les Romains en 66 ap JC, ils déménagèrent au palais et construisirent un bain rituel («mikvé» en hébreu). Après la destruction du deuxième temple de Jérusalem, il devint un lieu de refuge pour ceux-ci. Conquis et détruit par l'armée romaine en 70 EC, aujourd'hui l'Hérodien reste un spectacle à voir.Palais d’HérodeLe palais lui-même était composé de quatre tours de guet, de grandes cours, d'une salle de banquet, d'un théâtre romain et d'un grand bain public. Avec leurs pièces froides, tièdes et chaudes (certaines bordées de mosaïques et de fresques), les bains publics ont joué un rôle important dans la vie quotidienne et le dôme est resté dans un état raisonnable aujourd'hui, après 2000 ans de guerres et de tremblements de terre. La synagogue de l’Hérodion - qui, selon les archéologues, a été construite à partir d'une salle à manger - est considérée comme l'une des plus anciennes de la région.Tombeau funéraire et tunnels souterrainsEn 2007, le mausolée d'Hérode a été découvert sur le versant oriental de l'Hérodion par le professeur Ehud Netzer. À l'intérieur, il y avait un sarcophage cassé, des urnes décorées et quelques marches impressionnantes. La découverte fut d'abord été saluée comme une révélation même si, aujourd'hui, on se demande si le tombeau était réellement celui d’Hérode.De plus, les visiteurs peuvent traverser les vestiges d'un système souterrain complexe qui comprend des tunnels d'évacuation et des tunnels d'eau datant de l'époque de la révolte de Bar Kokhba.Le parc est situé à l'est de Bethléem et près de la jonction de Tekoa et le prix d'entrée standard est de 29 NIS. Le site peut également être visité dans le cadre d'unevisite privée.Une visite au parc national de l’Hérodion implique une quantité importante d'escaliers et n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Les visiteurs doivent porter des chaussures solides et apporter beaucoup d'eau. Les fouilles sont en cours et c'est un endroit vraiment merveilleux à visiter si vous aimez l'histoire et la vue imprenable.

Qasr el-Yehud (Château des Juifs) est un lieu de baptême situé sur le Jourdain. Le site se trouve dans la zone sous l'Autorité palestinienne de Cisjordanie, à 15 km de l'extrémité nord de la mer Morte et au sud-est de Jéricho. On pense que Qasr el-Yehud est le site biblique où Jean baptisa Jésus; symbolisant sa naissance spirituelle. C'est également sur cette partie du fleuve que Josué a conduit les Israélites à traverser le Jourdain pour rejoindre la Terre promise. On dit que le prophète Élie est monté au ciel de cet endroit. La zone couvre les deux rives du Jourdain - sur la rive Est dans le royaume de Jordanie et sur la rive ouest à Qasr el-Yehud.Visiter Qasr el-YehudQasr el-Yehud a été fermé aux visiteurs de 1967 à 1994, alors que la région était un no man’s land. À la suite de l'accord de paix entre la Jordanie et Israël, le site a été rouvert en 2011 et restauré. Il est maintenant accessible aux visiteurs avec l'ajout de rampes et de marches descendant dans l'eau. Plusieurs églises ont été construites près de Qasr el-Yehud au cours des années commençant à l'époque byzantine, mais seules des ruines ont survécu. Deux nouvelles chapelles extérieures sont maintenant utilisées par les chrétiens de toutes confessions en visite. Des célébrations spéciales y ont lieu le 6 janvier pour la fête de l'Épiphanie par les églises occidentales; le 19 janvier pour la théophanie par les églises orthodoxes orientales et pendant le week-end de Pâques.Deux sites de baptême du JourdainVous avez peut-être entendu parler d'un site baptismal alternatif appelé Yardenit, situé dans le nord d'Israël, près de l'extrémité sud de la mer de Galilée. Yardenit se trouve également sur le Jourdain et a été créé comme site alternatif pour les pèlerins chrétiens qui souhaitaient se faire baptiser dan le Jourdain mais ne pouvaient pas atteindre Qasr el-Yahud en raison d'obstacles logistiques et sécuritaires. Qasr e-Yahud est plus proche de l’emplacement géographique décrit dans la Bible comme étant le site du baptême de Jésus, mais Yardenit est une bonne alternative s’il n’est pas possible d’atteindre Qasr el-Yahud.

La forêt de Yehudiya est située au-dessus de la mer de Galilée, sur les hauteurs du centre du Golan. La forêt est protégée au sein de la réserve naturelle de Yehudiya par the Israel Nature and Parks Authority (l'Autorité israélienne de la Nature et des Parcs et couvre un paysage de ravins profonds, de cascades, de canyons et la magnifique forêt de chênes du mont Tabor. C’est l’une des plus grandes réserves naturelles du Golan et elle est précieuse pour sa diversité géologique. Les ruisseaux qui traversent le parc sont essentiels au bassin de drainage de la mer de Galilée et la réserve abrite une flore et une faune abondantes.Flore et faune de la forêt de YehudiyaLa forêt de chênes du Mont Tabor couvre une zone située entre Katsrin et la mer de Galilée et des sentiers de randonnée sillonnent la forêt et longent les points forts du parc. Au milieu de la forêt, poussent de l’avoine et de l’orge. Vous découvrirez le paysage du parc comptant des buissons de jujubes, des roseaux d’amandiers, des buissons de myrte, des saules, des lauriers roses, des endroits couverts de savane et de jujubiers épineux du Christ. En hiver, les fleurs sauvages, notamment les anémones et les cyclamens, abondent. Vous pourrez également voir l'iris du Golan, unique dans cette région. La réserve naturelle est un habitat protégé où vivent des cerfs, renards, de loups, chacals, sangliers et des rapaces tels que des vautours. Des troupeaux de sangliers vivent dans la forêt de Yehudiya. Il y a plus de 170 espèces d'animaux dans la réserve, dont environ 110 espèces d'oiseaux.Orgues basaltiquesLe parc abrite un phénomène unique appelé orgues basaltiques. Il y a des milliers d'années, lorsque les hauteurs du Golan se formèrent, des fissures ont divisé la lave en coagulation, créant ainsi de hauts piliers hexagonaux de roche. Au fil du temps, les éléments ont encore façonné et lissé les piliers en basalte. Les orgues basaltiques sont mieux visibles à Brechat HaMishushim (bassin des Orgues). Vous pourrez également voir des spécimens de ces rochers fascinants le long du ruisseau Zavitan et de la cascade Ayit.Cours d’eau de la réserve naturelle de YehudiyaLe parc comporte plusieurs cours d’eau, notamment le ruisseau Meshushim (la partie inférieure du ruisseau Daliyot); le ruisseau Yehudiya et le ruisseau Zavitan. À certains endroits, les ruisseaux sont flanqués d'imposantes falaises et forment des cascades et des piscines naturelles. Les ruisseaux de la réserve naturelle de Yehudiya coulent toute l'année. Le ruisseau Yehudiya longe un profond canyon. Les chutes de roches du haut des falaises du canyon ont entraîné la fermeture de certaines parties du canyon, mais il existe un autre itinéraire en amont menant aux chutes de Yehudiya.Le parc compte un autre ruisseau important: le ruisseau Zavitan qui traverse un profond canyon où la source En Nataf coule à flanc de falaise formant comme un rideau. La Gorge Noire est le canyon du Zavitan et consiste en une série de cascades. Les visiteurs intrépides peuvent traverser les cascades en rappel. Pour vous aventurer dans les Gorges Noires, vous devrez vous inscrire au préalable auprès du bureau de la réserve naturelle. Visitez la cascade d'Ayit, l'une des plus hautes et des plus belles de la région. Vous pourrez suivre la «Route des cascades» le long de la route 808 pour admirer les cascades du parc depuis les points de vue.Sites archéologiquesIl existe un certain nombre de sites archéologiques dans la réserve, notamment les ruines d'un ancien village syrien, le village de Yehudiya. Cet ancien village domine le ruisseau Yehudiya depuis le sommet des falaises et, à l'instar d'autres anciennes structures du Golan, les maisons de village ont été construites en basalte. La réserve naturelle de Yehudiya abrite également les vestiges de plusieurs synagogues byzantines et d'anciennes pierres tombales (dolmens) datant du IIIème millénaire avant notre ère.Visite de la forêt de YehudiyaL'activité la plus populaire dans la réserve naturelle est la randonnée. Des sentiers balisés donnent accès aux parties les plus intéressantes du parc et à plusieurs «randonnées dans l’eaus» où vous pourrez vous promener dans les ruisseaux tout en suivant l'itinéraire. Certaines zones du parc sont fermées pour la conservation des populations d'animaux sauvages. Les visiteurs peuvent camper dans le parc dans un camping organisé situé à l'entrée du parc où commencent les sentiers de randonnée.

Située à l'extrême nord de la Haute Galilée d'Israël, la réserve naturelle de Hula est à la fois un parc national et une zone marécageuse majeure de la région du Moyen-Orient. Abritant toutes sortes de flore et de faune, c'est un excellent endroit pour faire de la randonnée. De plus, c'est de loin le meilleur endroit en Israël pour observer les oiseaux, car il se trouve directement sur la trajectoire de migration Europe-Afrique.Incroyablement, jusqu’aux années 1950, la réserve n’était rien de plus qu’un marécage paludéen. Une fois drainée et installée, la zone a été développée sur le plan agricole, mais il a été décidé de laisser le lac central tel quel, devenu la réserve naturelle de la vallée de Hula.Dans la réserve, plus de 200 espèces d'oiseaux peuvent être observées, notamment des pélicans, des cormorans, des aigrettes, des cigognes et des grues. Le «Agmon ha Hula» s’est formé récemment à la suite des inondations dans la région dans les années 1990 et au printemps et en automne, les visiteurs peuvent apercevoir des milliers d'oiseaux le survoler. (En effet, des ornithologues passionnés y ont établi un festival annuel des oiseaux).Hula propose d'excellentes visites guidées (avec des explications détaillées sur les oiseaux qui résident dans la réserve), des sentiers pédestres, des points d'observation et des télescopes. L'aigle à queue blanche (qui s'était éteint à l'état sauvage) a été réintroduit à Hula. De plus, la région abrite des troupeaux de buffles d'eau (dont le pâturage protège l'environnement) et de daims. On peut davantage les observer depuis un pont flottant - 600 mètres de long - offrant une plate-forme au dessus du lac.Hula compte également un abri de jardin pour les plantes rares (telles que les nénuphars blancs et les roseaux) et récupère d'autres espèces en voie de disparition, avant de les rendre à l'état sauvage.À l'entrée de la réserve, les visiteurs remarqueront un grand bosquet d'eucalyptus, dont la plupart ont été plantés dans les années 1890. Dans le petit bosquet voisin (planté 70 ans plus tard), se trouve une aire de pique-nique et de barbecue. Les visiteurs peuvent également explorer le nouveau «Harper Center» ultramoderne. On y trouve un mur numérique interactif (avec une alimentation en direct des oiseaux dans la réserve), un modèle 3D de la vallée de la Hula et des stations de réalité virtuelle où vous pourrez imaginer que vous êtes un oiseau dans les airs.Parce que la vallée de la Hula a tellement d'eau, avec autant de sources et de grandes rivières, elle est verte toute l'année. Les visiteurs peuvent y faire de la randonnée et du vélo et, en été, faire du kayak sur le Jourdain. Les réserves de ha Tanur, Tel Dan et Banias sont également facilement accessibles en voiture.

Le meilleur d'Israël et de la Jordanie en 12 jours. Voyagez avec Bein Harim et découvrez les merveilles de la région avec nos guides haut de gamme. Le forfait comprend les nuits d’hôtel et le petit-déjeuner. Visitez Jérusalem, la Galilée, le Golan et plus encore. Promenez-vous sur les marchés et humez les bonnes senteurs et dégustez les saveurs, détendez-vous sur les plages de la mer Morte et grimpez jusqu'à Massada. Visitez Césarée, Haïfa, Nazareth et le Jourdain. Visitez la Jordanie et découvrez Jarash, Amman, Madaba et Petra.Profitez au maximum de votre visite en Israël et créez-vous des souvenirs inoubliables.

Ce voyage de 6 jours dans les lieux juifs d’Israël est le meilleur moyen de découvrir le patrimoine juif de la Terre Sainte. Il prévoit de passer par la Galilée et les hauteurs du Golan au nord, par Jérusalem et par la mer Morte ainsi que Massada. Grimpez à Massada, la forteresse au bord de la mer Morte, et visitez les ruines. Découvrez le fleuve du Jourdain et Banias, la forteresse de Nimrod ainsi que le volcan éteint de Bikrat Yam. Visitez la ville hérodienne de Césarée au bord de la Méditerranée. Découvrez les jardins Bahai de la troisième ville d’Israël, Haïfa. Suivez un itinéraire qui comprend principalement des sites liés au patrimoine juif avec les meilleurs guides touristiques du pays.

Après avoir été pris en charge de votre hôtel, vous serez conduits au mont des Oliviers où vous pourrez admirer la vue spectaculaire sur les clochers, les dômes et les tours de Jérusalem, sur les remparts de la Vieille Ville, ainsi que sur le mont du Temple. Passez par de nombreuses belles églises sur le mont en direction de la vallée de Kidron, entre le mont des Oliviers et les remparts de la Vieille Ville. Dans la vallée de Kidron, découvrez le magnifique tombeau d’Absalom; le tombeau de Benei Hezir et le tombeau de Zacharie datant tous du Ier siècle.Continuez votre promenade jusqu'à la porte Dung, datant du XVIe siècle, après laquelle la promenade au travers de la Vieille Vile vous conduira au mont du Temple, un site sacré pour les Chrétiens, les Musulmans et les Juifs. C'est là que Salomon construisit le Premier Temple qui fut détruit en 587 av. JC. Le Second Temple se trouva sur le mont du Temple de 516 av. JC à 70 après JC. Le Temple contenait l’Arche de l'Alliance où les Dix Commandements sont conservés. Aujourd'hui, le mont abrite le magnifique Dôme du Rocher construit en 687 après JC; la mosquée Al-Aqsa, le troisième site sacré de l'islam et le Dôme de la Chaîne. Vous pourrez découvrir ces structures impressionnantes et en apprendre davantage sur l’histoire incroyable du Mont du Temple. À certaines occasions, le mont du Temple est fermé aux visiteurs. Si tel est le cas, vous visiterez la tour de David plutôt que le mont du Temple.Ensuite, nous visiterons le Davidson Center, un site archéologique situé à côté du mont du Temple. Vous pourrez y voir des artefacts et des structures architecturales provenant de différentes périodes de l'Histoire, y compris les périodes du Premier et du Second Temple, des époques byzantine, musulmane et de l’époque des Croisés. Parmi les découvertes archéologiques au Davidson Center il y a des murs datant de la période du Premier Temple; les marches menant au mont du Temple; une rue de l'époque du Second Temple; des bains rituels et plus. La visite se terminera par votre retour à votre hôtel.

Mitzpe Gadot est un point d’observation dans le Golan surplombant la vallée de Hula. Le lieu a une histoire fascinante; en effet c'est le site d'un ancien bunker syrien offrant une vue à couper le souffle.Histoire de Mitspe GadotEn 1946, l’État syrien fut créé, offrant au nouveau pays une grande partie des hauteurs du Golan. Depuis 1948, année de la fondation d'Israël, jusqu'en 1967, les kibboutzim et les villages de la vallée de Hula furent pris pour cible par des tireurs embusqués syriens depuis le Golan. Au cours de ces 19 années, il y eut au moins 400 coups de feu et plus de 1 000 obus tirés contre des communautés israéliennes. Au cours de la guerre des Six jours de 1967, Israël repoussa les Syriens de l'autre côté de la frontière, prenant une partie des hauteurs du Golan, créant une zone tampon entre les deux pays. En 1981, Israël annexa officiellement la région et tous ses habitants obtinrent la citoyenneté israélienne. Depuis lors, cette zone est presque totalement sans conflit. Mitzpe Gadot est le site d’un bunker syrien de l’époque antérieure à 1967.Eli CohenEli Cohen (1924-1965) était un célèbre espion israélien qui avait infiltré la Syrie et était devenu le principal conseiller du ministre syrien de la Défense tout en transmettant des informations à Israël. Cohen convainquit les Syriens de planter des eucalyptus autour de chacun de leurs avant-postes, puis demanda aux Israéliens de rechercher les plantations d'eucalyptus comme cibles. Il fut finalement capturé et pendu en Syrie. Mitspe Gadot était l’un des postes syriens où des eucalyptus furent plantés. Les informations de Cohen sur la construction par la Syrie de trois rangées de bunkers et de munitions aidèrent à la prise du Golan par les Israéliens.Mitspe Gadot aujourd'huiAujourd'hui, Mitzpe Gadot reste une belle montagne d’où vous pourrez admirer d’en haut les kibboutzim israéliens. Il existe un mémorial en l'honneur des soldats morts au combat qui ont mené de terribles batailles dans cette région au cours des guerres de 1967 et de 1973 et de la campagne du Liban en 1982. Le site est planté d'eucalyptus et un audioguide raconte Eli Cohen et l’histoire de la région.

La source d’Elisha ou Elisée (également appelée fontaine du prophète et fontaine d’Elisée) est une source d’eau douce située près de la colline archéologique de Tel-Jéricho, où des vestiges de colonies datant d’environ 8 000 ans ont été découverts. Les gens qui s’y installèrent il y a longtemps l'auraient fait pour profiter de l'eau douce, si rare dans le dur environnement désertique situé juste au nord de la mer Morte. La source d’Elisée fait de Jéricho une oasis ou une ville remplie de palmiers au milieu d’un environnement très sec. La source vivace continue de produire beaucoup d'eau à une température de 26 ° C.Elisée purifia l'eauElisha (ou Elisée) est un prophète vénéré dans l’islam, le judaïsme et le christianisme et c’est pour cette raison que la source est aussi appelée la fontaine du prophète. Elisée est mentionné dans les Rois II 2: 19-22 lorsque les habitants de Jéricho se rendirent chez lui et lui dirent que la ville était bien située près de l'eau mais que ce n'était pas de la bonne eau et qu’elle ne pouvait pas irriguer les terres. Elisée demanda une jarre de sel qu’il jeta à l'eau en déclarant que cette eau était purifiée et qu'elle ne causerait plus jamais la mort ou des terres infructueuses. À partir de ce moment, l'eau devint pure.Visite de la source d’EliséeLa source d’Elisée se trouve aujourd’hui sur la route juste à l’est de Tel Jericho (Tel es-Sultan) et à environ 2 km au nord-ouest de la ville moderne de Jéricho. Les visiteurs de Jéricho peuvent admirer la source à l’endroit où elle jaillit, près de la station de pompage au toit rouge, et contempler l’eau grouillante de poissons. La station de pompage fournit à Jéricho de l'eau et les petites voies navigables sont redirigées vers les champs pour leur irrigation. On trouve un autre point de vue de la source d’Elisée à côté d’un étang et d’une fontaine alimentés par la source à l’ombre d’un figuier. Une belle enseigne en mosaïque derrière la source indique: "Jericho - la plus vieille ville du monde" et "Fontaine de la source d’Elisée".

L’église Sainte-Catherine est située dans l’enceinte de l’église de la Nativité à Bethléem. Il s’agit de l’église paroissiale de Bethléem faisant partie d’un monastère franciscain. C’est l'une des principales attractions de la ville se dressant sur le site où Jésus apparut devant Sainte Catherine d'Alexandrie au IVème siècle et où il prédit son martyre. L'église catholique et son monastère franciscain présentent des éléments provenant de structures de différentes périodes de l'histoire. Elle fait partie d'un site du patrimoine mondial classé par l'UNESCO. C’est là qu’est donnée la messe du 24 décembre, à l’occasion du réveillon de Noël, retransmise en direct dans le monde entier à des millions de chrétiens.Histoire de l’église Sainte-Catherine de BethléemSur ce site, un sanctuaire fut dédié en 1347 à Sainte Catherine. En 1882, la structure fut élargie grâce au financement de l'empereur d'Autriche. Elle comprenait des éléments d'une église de Croisés datant du XIIème siècle ainsi que du sanctuaire Saint-Jérôme datant du Vème siècle qui s'y trouvait autrefois. L'église et plus particulièrement le cloître ont été redessinés en 1948 par le célèbre architecte Antonio Barluzzi. En 2013, elle fut agrandie pour accueillir davantage de fidèles.Sainte Catherine d'AlexandrieSainte Catherine a vécu au IVème siècle dans la ville égyptienne d'Alexandrie. C'était une princesse et une érudite qui adopta le christianisme après avoir eu une vision de la Vierge Marie et de l'enfant Jésus. Elle est connue pour avoir converti de nombreuses personnes au christianisme à l'âge de 14 ans. Elle fut martyrisée à l'âge de 18 ans par l'empereur romain Maxence à une époque où les Romains persécutaient les chrétiens. On la suspendit à une roue à pointes après avoir l’avoir décapitée. De Sainte-Catherine, d’où le nom de la «roue de Catherine». Des anges emmenèrent son corps au mont Sinaï (mont Sainte-Catherine) où sont conservées ses reliques. Sainte-Catherine est vénérée principalement par l'Église orthodoxe orientale et elle est célébrée 25 novembre.Qu’y a-t-il à voir dans l'église Sainte-Catherine de BethléemÀ l’entrée de l’église, vous pourrez admirer de magnifiques arches incorporées au cloître Saint Jérôme datant de l’époque des Croisades. Il est possible d'entrer dans l'église Sainte-Catherine par le transept nord; les grottes souterraines, via l’église de la Nativité adjacente et le cloître Saint-Jérôme de l’église. Cette grande église est dotée d’une nef et de deux allées avec un choeur surélevé. Le magnifique vitrail qui crée la toile de fond de l'autel principal a été ajouté en 2000 et représente la scène de la Nativité. Sur le toit de l'église se trouve une statue de Sainte Catherine. La conception du cloître de Barluzzi intègre une colonne et les châpiteaux du monastère du XIIe siècle. Au centre du cloître se trouve une statue de saint Jérôme. Le sanctuaire d'origine, qui ne faisait autrefois qu'une petite partie du monastère franciscain, fait maintenant partie de l'autel dédié à Sainte Catherine. On trouve également un autel dédié à Marie où vous pourrez voir une statue de l’enfant Jésus datant du XVIIIème siècle. L'église est reliée à l'église de la Nativité adjacente par un passage souterrain.Les grottes sous Sainte CatherineLe point culminant d’une visite à Sainte-Catherine est celle des grottes souterraines. Des marches conduisent sous l’église à des grottes abritant plusieurs sanctuaires et tombes anciennes. Un passage mène des grottes à l'église voisine de la Nativité. Ste Paula, sa fille Eustochium et St Jérôme font partie des personnes enterrées dans les grottes. C'est dans l'une de ces grottes que Saint Jérôme aurait traduit la Bible du latin à la langue vernaculaire.

De nombreux touristes visitent la vieille ville d'Acre sans se rendre compte qu'il existe une ville complète en-dessous des rues anciennes. La ville des Croisés d’Acre fut construite au XIIème siècle et détruite en 1291 lorsque les Mamelouks conquirent Acre et construisirent leur propre ville sur les ruines des Croisés. Après des fouilles minutieuses et des travaux de restauration, les visiteurs peuvent désormais visiter la ville des croisés d’Acre et admirer les immenses salles, passages, tunnels et chambres des Croisés. Malgré la structure et la taille impressionnantes de la ville des Croisés, les cartes trouvées dans la bibliothèque du Vatican montrent que seulement environ 4% de la ville des croisés d’Acre a été retrouvée. Acre est un site du patrimoine mondial de l'UNESCO.Le port naturel d’Acre en faisait un point d’entrée privilégié pour la Terre Sainte et les pèlerins chrétiens sur la route de Jérusalem débarquaient souvent à Acre. Acre était le lien entre l'Europe médiévale et le Moyen-Orient. Des navires venus de tout le continent arrivèrent avec des cultures, des idées, des pèlerins et des marchandises étrangères. Acre (également connue sous les noms d’Aca, Akko, Akka, Acco ou Sainte Jean d’Acre) est l’une des plus anciennes villes du monde, située juste au nord de Haïfa, le long de la côte méditerranéenne israélienne. La ville a vu des conquérants aller et venir au cours des 4 500 dernières années (au moins). L’une des périodes les plus fascinantes de l’histoire d’Acre fut celle des Croisades.Qui étaient les Croisés d'Acre?LesC étaient des soldats monastiques chrétiens qui avaient pour mission de protéger la Terre sainte et de fournir un passage sécurisé aux pèlerins en visite. Les Croisés considéraient que Jérusalem était menacée par les musulmans. Ils firent quatre croisades en Terre Sainte pour tenter de protéger la terre du Christ pour les chrétiens. La première Croisade (1187-1099) fit de Jérusalem la capitale du royaume de Jérusalem. Les Croisés occupèrent Acre de 1104 à 1187, date à laquelle Saladin prit la ville. Avec l'aide de Richard Cœur de Lion, les Croisés reprirent Acre en 1191 après un siège de deux ans dans le cadre de la troisième croisade. Au cours de la troisième croisade, les chrétiens ne conservèrent pas leur place forte à Jérusalem et envisagèrent de transférer leur quartier général dans les nouveaux bâtiments des Croisés à Acre. De nouveaux planchers et de nouvelles ailes furent ajoutés au Centre Hospitalier original. Acre devint la capitale du deuxième royaume des Croisés (1191-1291). Sous les Croisés, Acre était connue sous le nom de Saint Jean d’Acre, en l'honneur de Jean-Baptiste, patron des Chevaliers Hospitaliers. Les chrétiens restèrent dans la ville jusqu'en 1291, lorsque les Mamelouks détruisirent la ville et expulsèrent tous les chrétiens.La ville resta en ruines pendant environ 500 ans jusqu'à l'arrivée des Ottomans. Les Turcs ottomans reconstruisirent la ville au-dessus des ruines des Croisades, laissant une ville cachée sous terre. Dans les années 50, les fouilles commencèrent et aujourd'hui, la ville des croisés d'Acre est redevenue accessible.Les TempliersLes Templiers étaient un ordre moniste de Croisés militaires qui portaient des vêtements blancs avec une croix rouge. Ils s’établirent pour la première fois en Terre Sainte sur le mont du Temple de Jérusalem (d'où son nom - templiers). Quand Salah a-Din s'empara de Jérusalem en 1187, les Templiers s'installèrent à Acre où les Hospitaliers s'étaient déjà établis. Les Templiers construisirent leur forteresse dans la partie sud-ouest de la ville. La solide forteresse longeait le front de mer et l’entrée était protégée par deux grandes tours. Les Templiers et les Hospitaliers ne se voyaient pas toujours, mais leur destin était intimement lié. Lorsque les Mamelouks arrivèrent en 1291, les deux ordres de Croisés furent expulsés. Les Templiers creusèrent un tunnel reliant leur forteresse à l'ouest jusqu’au port à l'est. Le tunnel souterrain était une voie d’évasion possible s’ils étaient attaqués.Sites de la ville des croisés d'AcreLe jardin enchanté - Une visite de la ville des croisés d'Acre commence à l'entrée de la vieille ville lorsque les visiteurs entrent dans le Jardin Enchanté magique. Il s’agissait de la cour d'entrée de la forteresse hospitalière. Il compte arbres anciens créant un auvent au-dessus d'une cour avec une fontaine centrale. Vous pourrez vous arrêter au centre d'accueil et voir un film d'introduction sur Acre et les Croisés. Alors l'aventure commencera. Les visiteurs recevront un audio guide et pourront entrer dans la ville souterraine des Croisés passant d'une salle à l'autre.Citadelle (Royaume des Chevaliers) - Les Salles des Chevaliers de la forteresse des Hospitaliers se trouvent sous la citadelle ottomane. La Salle des Chevaliers abritait le quartier général des Hospitaliers. Aujourd'hui, les visiteurs peuvent découvrir l'histoire d'Acre grâce à des présentoirs multimédias et à des expositions dans la citadelle d'Acre. Dans les salles de la citadelle, les visiteurs pourront assister à des démonstrations d’art et d’artisanat traditionnels du Moyen-Âge tels que le soufflage du verre, le tissage et l’artisanat du cuir.La Cour de la Forteresse - Cet espace extérieur de 1 200 m² est entouré d'arches soutenant des escaliers menant aux étages supérieurs.La Salle Nord (North Hall)- Ce vaste espace est divisé en six salles plus petites reliées par des arches et couvertes par un plafond à voûtes de tonneau de 10 mètres de haut. Les murs extérieurs font 3,5 mètres d'épaisseur. Une ouverture mène à la Salle des Piliers par un couloir de 3 mètres de large.Le Hall des Piliers(Pillars Hall) - Dans cet espace impressionnant de 1 300 m², vous pourrez admirer des œuvres d'art, des démonstrations et des expositions archéologiques. Le plafond voûté est soutenu par des piliers de pierre carrés. Pendant la période des Croisés, le hall aurait été utilisé pour des réunions et comme espace de stockage.La Belle Salle (Beautiful Hall) - Cet espace a été nommé par les fouilleurs qui admirèrent le travail de la pierre finement ciselé et les fenêtres cintrées. Les Croisés ont probablement utilisé cette salle comme lieu de repos public pour les pèlerins.La Salle des Amphores à Sucre ( Sugar Bowl Hall)- Cette salle est un bâtiment de trois étages avec des réservoirs d’eau à l’étage inférieur, divisés en deux salles; le Sugar Bowl Hall est au deuxième étage. La salle tire son nom du sucre cristallin qui a été produit et stocké dans cette salle. Des ustensiles en terre cuite utilisés pour la production de sucre ont été trouvés dans la salle du Sugar Bowl Hall. Le sucre était une industrie majeure à l'époque.Salle à manger (Dining Hall)- La salle à manger (salle des Colonnes) aurait été remplie de longues tables et de bancs où les chevaliers pouvaient manger ensemble. C'est l'une des pièces les plus impressionnantes du complexe des Croisés. Le hall de 10 mètres de haut est doté de trois superbes colonnes de pierre de 3 mètres de diamètre soutenant le plafond voûté. Il y a des chapiteaux joliment décorés. Louis VII se rendit à Acre lors de la deuxième croisade et il fut impressionné par le relief d'un lys sur le mur de la salle à manger des Croisés. Par la suite, le lys fut incorporé dans les armoiries de la famille royale de Bourbon (fleur de lys).Toilettes médiévales (Garderobe) - Les toilettes publiques des Croisés étaient constituées de rangées de sièges de toilettes qui se vidaient par des tuyaux dans les murs et aboutissaient dans une salle de collecte souterraine, puis dans le conduit d'égout municipal central.Salle des Prisonniers (Prisoner’s Hall) - Des criminels furent détenus dans la salle des Prisonniers, dépourvue de fenêtres. Nous pouvons encore voir les trous profonds dans le mur où des chaînes auraient été attachées pour enchaîner les prisonniers.Tunnel des Templiers - Aujourd'hui, il est possible de traverser le tunnel situé sous Acre, d'un bout à l'autre de la vieille ville, pour aboutir au petit port d'Acre. Le tunnel s'étend sur 350,5 mètres partant de l'ancienne forteresse des Templiers jusqu'au port , il a été taillé dans la pierre naturelle.

Le mont Scopus ou HarHaTsofim (mont du « Point d’Observation ») en hébreu se trouve à 826m d'altitude, au nord-est de Jérusalem. Le mont Scopus fait partie d'une chaîne de montagnes qui comprend le mont des Oliviers. Scopus mérite son nom étant l’un des meilleurs endroits pour avoir un aperçu de Jérusalem, en particulier depuis la «tayelet» ou la promenade du mont.Mont ScopusL'université hébraïque de Jérusalem a été construite sur le montScopus en 1918. Aujourd'hui, l'université est un institut de recherches respecté et le site d'une bibliothèque nationale. La synagogue Hecht sur le campus universitaire est connue pour ses vues magnifiques sur la vieille ville. Les jardins botaniques nationaux créés sur le site de l'université en 1931 abritent la plus grande collection de plantes israéliennes et la grotte funéraire de Nicanor, qui fut le donateur des portes pour la construction du deuxième temple juif (516BC-70AD).Le jardin Tabachnik abrite d'anciennes grottes funéraires juives et comporte des points d’observation orientés vers l'est et l'ouest. La Colline des Munitions sur le versant ouest du mont Scopus était un avant-poste jordanien et le site d'une bataille féroce qui eut lieu au cours de la guerre des Six jours. Aujourd'hui, il s'agit d'un site commémoratif et muséal.Parmi les autres sites du mont Scopus, citons le cimetière de guerre britannique de Jérusalem; le cimetière de la colonie américaine de Jérusalem; le cimetière de Bentwich; l'Académie des arts et du design de Betzalel et l'hôpital Hadassah (il ne s’agit pas du site des célèbres fenêtres de Chagall qui se trouvent au centre médical Hadassah d'EinKerem).Histoire du mont ScopusEn 66 après JC, les Romains campèrent sur le mont. Scopus alors qu'ils fomentaient leur attaque sur la ville. La guerre entraîna la destruction du deuxième temple juif. De nombreuses années plus tard, les Croisés utilisèrent le Mont Scopus comme base lors de la planification de leur entrée dans la ville.En 1948, les Britanniques se retirèrent de la Palestine, laissant l’hôpital juif et l’université sans protection. Un convoi de véhicules transportant du personnel et du matériel à l'hôpital fut attaqué lors du massacre du convoi médical de Hadassah et 78 personnes furent tuées. De la guerre israélo-arabe de 1948 à la guerre des Six Jours de 1967, Jérusalem fut scindée en deux parties: la Jérusalem-Est jordanienne et la Jérusalem-Ouest israélienne. L’enclave israélienne sur le mont Scopus était relativement isolée dans la Jérusalem-Est jordanienne. En 1967, lorsque le mont revint sous l'administration israélienne, il devint une partie de la municipalité de Jérusalem.

Kfar Kana (Kfar Kanna, Khirbet Cana ou Cana) est une ville arabe située à environ 7 km au nord-est de Nazareth, dans la basse Galilée. La ville est réputée pour être l’endroit où eut lieu le miracle du Nouveau Testament accompli par Jésus lorsqu'il transforma l'eau en vin.Au IVème siècle, l'impératrice Hélène, la mère de l'empereur Constantin, identifia Kana comme site biblique et fit construire une église dans la ville. Une tradition du VIIIème siècle associe également Kfar Kana à la Cana biblique. Au XVIIème siècle, un émissaire papal identifia deux endroits possibles pour la Cana biblique - Khirbet Qana et Kfar Kana. Lors de son voyage en Terre sainte, il vit les vestiges de l’église d’Hélène, datant du IVe siècle, ce qui renforça l’idée que Kana était bien la Cana biblique. En 1641, des moines franciscains s'établirent à Kana et des pèlerins se rendirent dans la ville, notamment à Saint-Jérôme. En 1879, une nouvelle église franciscaine fut construite sur les vestiges d'une église plus ancienne.Références bibliques à CanaDans la Bible, l'Évangile selon Jean fait référence à Cana en Galilée à plusieurs reprises. Jean 2: 1-12 raconte la visite de Jésus dans la ville de Cana. Jésus, certains de ses disciples et sa mère, Marie, furent invités à un mariage dans la ville de Cana, en Galilée. Cela eut lieu trois jours après que Nathanaël (Bartholomew) fut devenu un disciple et, Cana était la ville natale de Nathanaël. Il semble que Marie ait aidé à organiser le festin de noces. Elle nota qu'il y avait une pénurie de vin et dit à Jésus «Ils n'ont pas de vin». Jésus répondit à Marie en disant: «Pourquoi est-ce un problème pour moi ou pour toi?». Marie laissa la question en suspens et dit aux organisateurs “Fais ce qu'il (Jésus) te dit.” Jésus demanda aux gens de remplir six jarres d'eau en pierre, puis il leur dit d “en tirer quelques-unes et de les apporter au maître du festin.” Ignorant le miracle qui s'était produit le maître du festin loua la qualité du vin en disant: "Vous avez gardé le bon vin jusqu'à présent."Ce premier miracle fut significatif pour renforcer la foi des disciples en Jésus. Cet événement est également appelé le premier des signes de Jésus et son premier miracle en public. Ce premier miracle est interprété comme nous montrant la sainteté du mariage et la célébration de cet événement. Cela nous enseigne que Jésus voulait sauver la fête de mariage de l'embarras en raison d’un manque de vin à servir.D'autres références bibliques à Cana incluent une visite ultérieure de Jésus lorsqu'il fut invité à guérir le fils d'un noble (Jean 4: 46-49). Cana est mentionné dans le livre de Josué, mais il n'est pas certain qu'il s'agisse de la même ville de Cana en Galilée.Attractions à Kfar KanaAujourd'hui, les visiteurs de Kana peuvent découvrir l'église de mariage franciscaine. Cette petite église a une cour avant et une façade modeste ornée de sculptures d'anges. La façade est flanquée de deux clochers et le bâtiment est surmonté d'un dôme. L'église a deux étages; au niveau inférieur, vous pourrez voir les restes partiels d'une mosaïque byzantine du Ve-VIe siècle. Il existe un petit musée présentant des objets archéologiques trouvés dans la région, notamment un pressoir, une citerne et des vaisseaux. On pense que l’un des pots exposés a été l’un des six pots originaux utilisés par Jésus lorsqu’il créa le vin. Des fouilles sous l'église ont permis de découvrir des habitations du Ier siècle et les vestiges d'une église plus ancienne.L'Église orthodoxe grecque de la fête du mariage se dresse en face de l'église de mariage franciscaine. Cette église contient deux jarres de pierre, que certains considèrent comme deux des jarres originales utilisées par Jésus, mais elles pourraient aussi être des fonts baptismaux anciens. Non loin de la ville moderne se trouve le site de fouilles où les restes de l'ancienne Cana ont été mis au jour. Des vestiges datant des époques romaine, grecque, byzantine et arabe primitive ont été découverts.

La tombe de Maïmonide (Rabbi Moché Ben Maïmon ou Rambam) est située à Tibériade, sur la rive ouest de la mer de Galilée. Maïmonide (1135-1204) fut un érudit de la Torah, philosophe; médecin et codificateur de la loi juive. Rambam est l’un des nombreux «tsadikim» (justes) et figures rabbiniques enterrés à Tibériade, car c’est l’une des quatre villes saintes juives d’Israël.MaïmonideMaïmonide est né à Cordoue (Espagne) en 1135 et a acquis une autorité en matière de droit juif. Lui et sa famille fuirent l'Espagne pour le Maroc en 1135 en raison de persécutions religieuses et ils s’installèrent finalement en Égypte, où il est devint le médecin du sultan Saladin, dirigeant musulman de l'Égypte. Le Rambam mourut en Égypte en 1204 et demanda que son corps repose en Terre Sainte. Une légende prétend que son corps fut placé sur son chameau et que les étudiants du Rambam suivirent la marche de celui-ci. Lorsqu’il s’arrêta sur la tombe du Rabbi Yochanan ben Zakkai, ils sûrent qu'ils avaient trouvé le bon lieu pour sa sépulture.Le Rambam était lu dans les enseignements des philosophes grecs, les enseignements rabbiniques, la Bible et le Talmud. En outre, il était un docteur instruit versé dans les sciences. Sa contribution à la médecine comprenait des observations sur l'anatomie de l'utérus, la reconnaissance de la psychosomatique et plus particulièrement dans le domaine de l'éthique médicale. Le Guide des Egarés et la Mishnah Torah figurent parmi ses plus grandes œuvres.Le Rambam a composé une prière pour guérisseurs équivalente au Serment d'Hippocrate mais dans un contexte religieux. Il a eu un impact non seulement sur les études du judaïsme et de la Torah, mais également dans les domaines de la philosophie et de la médecine.Prier sur la tombe du RambamComme pour les autres tombeaux de grands sages juifs, il est de tradition que les Juifs viennent se recueillir sur la tombe du Rambam. Cette tradition séculaire ne signifie pas que la personne prie le Rambam, mais plutôt que le fait de prier au tombeau ajoutera du mérite à ses prières. Le jour le plus populaire pour la prière sur la tombe du Rambam est l'anniversaire de son décès. Il est également une tradition de visiter la tombe à la veille de Rosh Hashanah (Nouvel An juif) et de Yom Kippour (le jour des Expiations) afin de demander que le tzadik intercède en notre faveur le jour du Jugement.Visite du tombeau du Rambam, TibériadeUne longue allée menant à la tombe est bordée de colonnes portant les titres des 14 volumes de la Michna. Au bout de l'allée, une grande sculpture de forme géométrique représentant une couronne recouvre une cour à ciel ouvert. La tombe se trouve là ainsi que diverses plaques portant des prières et des citations. Dans le même complexe funéraire se trouvent les tombes de Yochanan ben Zakai (30 av. J.-C. - 90 après JC) et du rabbin Isaiah Horowitz (1555-1630). À côté du tombeau de Maimonide se trouve le Centre du patrimoine de Maimonide, où vous pourrez en apprendre davantage sur la vie, le travail et l’héritage du sage.

La tombe de Rabbi Meir Baal HaNes (fabricant de miracles) est située au-dessus de Hamat Tibériade, au bord de la mer de Galilée, dans la ville de Tibériade, à côté des sites funéraires de deux de ses étudiants. Le lieu de sépulture du rabbin est une étape populaire pour ceux qui visitent les tombes de Juifs Justes (Kvra Tsadikkim). Comme le rabbin est associé à des miracles, les croyants visitent le site pour demander leur propre miracle. Quand ils prient sur le site de la tombe, ce n’est pas le Rabbi qu’ils prient mais D.ieu via son esprit, dans l’espoir que les prières aient plus de poids.Pourquoi le rabbin Meir Baal HaNes était-il un fabricant de miracles?Rabi Meir (porteur de lumière) est admiré pour sa sagesse et sa contribution à la Mishnah, le livre des traditions orales juives ou Torah orale. Il vécut au II siècle pendant la période michhnique et faisait partie de la quatrième génération de Sages Tannaïm ou Rabbiniques. À cette époque, le fils du Rabbi Siméon ben Gamiel, Rabbi Judah le Prince (environ 135-219 après JC), rassembla les enseignements des grands sages et créa les six volumes de la Michna (139-163 après JC).Le nom du rabbin Meir est fréquemment mentionné dans la Michna et son épouse Bruriah est l’une des rares femmes mentionnées dans la Guémara (livre de commentaires bibliques). Le Talmud babylonien (livre de la loi juive) déclare en fait que toutes les Michna anonymes sont attribuées au Rabbi Meir parce que sa sagesse était inégalée. Le rabbin était un élève d'Elisha ben Abuyah et a par la suite joué un rôle actif dans la révolte de la Bar Kokhba (132-136 après JC). Après la mort de milliers d’étudiants du Rabbi Akiva, celui-ci chercha cinq nouveaux étudiants, dont l’un d’eux fut Rabbi Meir.Rabbi Meir est décédé le 14 du mois hébraïque d'Iyar alors qu'il était en exil hors de la Terre Sainte. Ses restes ont été transportés à Tibériade et ensevelis près de son professeur, Rabbi Akiva. Le rabbin demanda que son corps soit enterré debout car la Torah utilise le mot «debout» en référence à la prière. Une autre version de cette légende dit que le rabbin voulait être enterré debout afin que, lorsque le Messie viendrait à arriver, il puisse sortir directement pour le saluer. Avant son décès, le rabbin déclara que son héritage pour les générations à venir serait qu’il intercéderait au Ciel pour le compte de toute personne qui serait disposée à rendre charité aux pauvres d’Israël en sa mémoire.La légende du maître des MiraclesUn récit dans le Talmud juif décrit comment la belle-soeur du rabbin fut arrêtée par les Romains et placée dans un bordel à titre de punition. Le rabbin s’approcha de la maison close déguisé et offrit au garde un pot-de-vin pour libérer sa belle-sœur. Le rabbin dit au garde de garder la moitié et d'utiliser le reste pour corrompre les autres fonctionnaires. Le garde répondit qu’il craignait de finir exécuté, mais Rabbi Meir lui demanda de crier «Dieu de Meir - réponds-moi» et il serait sauvé. Pour prouver que la prière le sauverait, Rabbi Meir montra au gardien comment une meute de chiens mangeurs d’hommes ne le toucherait pas s’il invoquait cette prière unique. Le garde fit ce que Rabbi Meir avait demandé et relâcha la belle-soeur du rabbin. Une fois que le garde utilisa tout l'argent des pots-de-vin, il fut finalement arrêté et condamné à la pendaison. Alors qu’on plaçait la corde autour de son cou, le garde cria la prière «D.ieu de Meir - réponds-moi» et la corde se cassa.De cette histoire découle une prière prononcée par beaucoup de visiteurs de la tombe du Rabbi Meir espérant eux-mêmes un miracle. Lorsqu’on invoque la mémoire du rabbin Meir Baal HaNes et qu’on donne la charité en son nom, il est de tradition de répéter la prière dite à l’origine par le rabbin «D.ieu de Meir - réponds-moi».L’anniversaire de la mort du rabbin est une journée particulièrement chargée sur la tombe. Des milliers de personnes viennent lui rendre hommage et demandent l’intervention du rabbin Meir en leur nom. Ce jour-là, une veillée spéciale de prières est organisée et les gens allument des centaines de bougies sur sa tombe.

Le musée de la Diaspora (récemment renommé musée du peuple juif Beit Hatfutsot), à Tel-Aviv, est consacré à l'histoire du peuple juif à travers le monde et au travers de son histoire. Les expositions du musée portent sur les racines des communautés juives et sur l'identité et l'expérience collectives juives, où que l'on soit sur la planète.Beit Hatfutsot a ouvert ses portes en 1978, réalisant ainsi la vision de Nahum Goldmann, ancien président du Congrès juif mondial. En 2005, le parlement israélien a adopté une loi classant le musée de la diaspora en tant que «centre national pour les communautés juives en Israël et dans le monde». Ce musée a pour objectif de renforcer l'identité juive et de fournir aux juifs en visite une compréhension de leur héritage et de leur sentiment d'appartenance. Le musée détient une base de données pour ceux qui veulent enquêter sur leurs ancêtres. Il existe également une base de données des lauréats juifs du prix Nobel; des communautés juives; de la musique juive, des photographies et films.Renouveau du musée de la diasporaDepuis 2016, année de l'inauguration d'une nouvelle aile du musée, le musée a connu un renouveau complet. Le nouveau musée est plus grand et comprend une toute nouvelle exposition permanente (décrite ci-dessous). La nouvelle exposition adopte une approche plus pluraliste mettant en évidence les aspects multiculturels du judaïsme et l'immense diversité des juifs de différentes cultures. Des techniques et conceptions d'expositions ultramodernes sont utilisées pour donner aux visiteurs un sens de leur identité juive personnelle. Le musée aborde également les nombreuses réussites juives dans tous les domaines de la vie moderne.Points fort du musée Beit HatfutsotL'exposition permanente intitulée «Hallellujah!» Présente 21 modèles de lieux de culte juifs du monde entier. Il existe des reconstitutions d'éléments architecturaux de synagogues, notamment un vitrail de 1919 de Friedrich Adler et le candélabre original (menorah) de la grande synagogue de Varsovie avec un aigle polonais.L'exposition photographique intitulée «Opération Moïse: 30 ans après» raconte l'histoire des Juifs éthiopiens qui ont immigré en Israël en 1984 et suit leur intégration dans la société israélienne pendant sept ans. L'exposition «Forever Young - Bob Dylan at 75» porte sur le musicien, son travail et ses relations avec le judaïsme au fil des ans. «Héros - Les pionniers du peuple juif» est une exposition interactive destinée aux enfants de 6 à 12 ans. L’exposition redéfinit ce qu’est un héros en montrant des hommes et des femmes juifs de l’Histoire qui ne sont peut-être pas des héros typiques.Le musée de la diaspora a des espaces réservés aux expositions temporaires, telles que les récentes expositions consacrées à l'humour juif dans le monde ou l'exposition d'installations d'art vidéo de Ronny Douek qui retrace l'histoire des aidants étrangers en Israël. Les œuvres exposées dans le hall d’accueil en comportent une de Leonard Cohen et des œuvres d’art de nouveaux immigrants en Israël.

Le musée Palmach est situé à Ramat Aviv et est dédié à la force de frappe de l'organisation de défense de la Haganah qui opérait avant la création de l'État d'Israël en 1948. Le musée a été ouvert en 2000 pour commémorer la contribution du Palmach à la création d'Israël. Le bâtiment du musée, la Maison du Palmach, présente une conception intéressante de ZviHecker et Rafi Seal avec une série de pièces souterraines.Qu’était le Palmach?La Haganah (hébreu pour la défense) était une organisation paramilitaire juive créée en 1920 à une époque où les Britanniques dirigeaient la Palestine. Leur but était de protéger les Yishuv (les communautés juives sous mandat britannique) principalement contre les attaques arabes. La Haganah se composait de trois branches principales –Corps de Campagne; Corps de garde et le Palmach, créé en 1941 en tant que force de combat d'élite de la Haganah. En 1948, le Palmach comptait 2 000 combattants hommes et femmes dans trois brigades, ainsi que des unités navales, aériennes et de renseignement. Le nom Palmach est l'acronyme des mots hébreux pour «force de frappe». Avec la création de l'État d'Israël, le Palmach est devenu le noyau de la nouvelle force de défense israélienne.Visite du musée du PalmachLe musée utilise le multimédia pour plonger les visiteurs dans l'histoire duPalmach. Celle-ci est racontée à travers les expériences individuelles de personnes et de groupes qui ont participé à l’histoire du Palmach. Ce type d'expérience est une expérience muséale expérientielle. Les visiteurs «s'intègrent» à un groupe de jeunes recrues qui rejoignent le Palmachen progressant dans le musée ; ainsi, les personnages progressent dans l'histoire du Palmach et culminent à la guerre d'indépendance de 1948. La méthode d'exposition innovante n'utilise pas d’affichage de document ou d'expositions conventionnelles, mais utilise un décor en 3D, un film, des effets spéciaux et du multimédia pour raconter l’histoire duPalmach.Les visites au musée se font en groupes guidés à travers une série de pièces commençant et se terminant dans la salle commémorative, qui honore les combattants duPalmach. Les sujets abordés dans le musée comprennent la création du Palmach; les luttes contre les Britanniques; la guerre d'indépendance; le démantèlement du Palmach; la structure et pensée militaire du Palmach; les membres féminins du groupe; la culture; le folklore et la contribution au patrimoine du Palmach. Le musée se trouve dans la maison du Palmach où vous pourrez également trouver une bibliothèque, des archives et une galerie de photos.